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L’investissement dans les sociétés non cotées, également appelé « private equity », était principalement réservé aux investisseurs institutionnels et aux family offices, excluant ainsi les particuliers.

Cependant, cette tendance évolue avec l’émergence de fonds dédiés aux particuliers, notamment grâce à des initiatives telles que celle de la BPI. Malgré cette accessibilité accrue, les particuliers ne devraient pas se précipiter sans comprendre pleinement la nature des investissements et les risques qui y sont associés.

Il est essentiel de prendre le temps de s’informer et de se former sur ce type de placements avant de s’engager. Bien que ces opportunités puissent offrir des rendements attractifs, elles comportent également des risques significatifs, notamment en raison de la nature illiquide des investissements et de la volatilité des marchés non cotés. Une approche prudente que justworking a essayé de vous développer avec les recommandations nécessaires pour les particuliers envisageant ce type d’investissement.

Private equity ou capital investissement : Comment le définir ?

Le private equity, également connu sous le nom de « capital-investissement », consiste à investir en capital dans des PME ou des TPE généralement non cotées en bourse.

Lorsqu’une entreprise a besoin de financement pour son expansion, elle peut faire appel à des investisseurs en proposant des actions en échange de capitaux, soit en s’introduisant en bourse, soit en augmentant son capital si elle est déjà cotée, ou encore en passant par des fonds de private equity.

Les fonds de private equity ont pour objectif d’acquérir des participations dans des entreprises relativement petites afin de financer leur démarrage et leur croissance, contribuant ainsi à accélérer leur développement.

Le private equity englobe plusieurs formes d’investissement, à savoir :

  • Le capital-développement, qui est destiné aux entreprises plus matures et rentables, générant un revenu permettant parfois le rachat de l’entreprise via une opération de « LBO » (Leveraged Buy-Out), notamment lorsque le dirigeant souhaite céder l’activité (capital-transmission).
  • Le capital-risque, qui se concentre sur les start-ups qui ne sont pas encore rentables et qui cherchent à financer leur activité. On parle de capital-amorçage lorsque le financement est obtenu lors de la création de l’entreprise, et de capital-retournement lorsque la société est en difficulté.

Que signifie un LBO ?

Un LBO (Leveraged Buy-Out) est une acquisition financée principalement par l’endettement. Une société holding, créée par un fonds d’investissement, acquiert l’entreprise cible. La holding investit généralement 10 % à 25 % du montant total, empruntant le reste. Les remboursements sont en grande partie financés par les dividendes versés de la filiale à la holding. Ainsi, l’opération est financée par la société acquise, sous réserve de sa rentabilité.

Performances et liquidités ?

Placement à long terme, le private equity est un fonds de capital-investissement créé pour une durée définie, et qui au bout d’une certaine période cesse de recevoir de nouvelles souscriptions et commence à investir.

La valeur des actifs suit souvent une courbe en J. Les premières années peuvent afficher des rendements faibles ou négatifs en raison des coûts d’investissement, des frais de gestion, et d’un portefeuille d’investissement encore en développement.

Avec le temps, les rendements augmentent lorsque les investissements mûrissent, pouvant même atteindre des niveaux élevés si les entreprises atteignent leur plein potentiel. Cette courbe en J est plus prononcée dans le cas du capital-risque que dans celui du capital-développement.

Contrairement à la volatilité des investissements boursiers, la valeur du fonds de private equity ne fluctue pas quotidiennement. Elle est déconnectée des fluctuations boursières et est évaluée avec une fréquence trimestrielle ou mensuelle par des experts.

Comment un particulier peut investir dans une entreprise non cotée ?

 

Contrairement à une croyance répandue, le capital-investissement n’est pas exclusivement réservé aux investisseurs institutionnels. Les particuliers peuvent également accéder à ce type d’investissement par le biais des canaux suivants :

 

  • Investissement direct : Réservé aux investisseurs avertis disposant de fonds importants.

 

  • Achat de parts de fonds de placement :
  • FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque) et FPCI (Fonds Professionnel de Capital-Investissement) : Accessibles aux particuliers dans le cadre de la gestion privée, mais avec des montants d’entrée élevés. Par exemple, une souscription à un FPCI peut nécessiter 100 000 euros.

 

  • Achat de parts de fonds de défiscalisation :
  • Les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) et les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) offrent des avantages fiscaux en échange d’un risque accru.

 

  • Financement participatif : Des plateformes permettent aux particuliers d’investir dans des sociétés pour des montants plus modestes. Le ticket d’entrée moyen est d’environ 500 euros.

 

  • Via une assurance-vie : Possible depuis la loi Macron du 6 août 2015, qui facilite la détention d’actifs non cotés dans le cadre d’un contrat multisupport.

 

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